La vidéo te passionne depuis toujours mais tu n’es pas sûr de pouvoir en faire un métier ? Quelles compétences faut-il, quel matériel, par où commencer ? Les questions sont nombreuses et l’ampleur de la tâche peut vite te décourager. Mais pas de panique ! « Rome ne s’est pas faite en un jour ». Si tu as découvert mon parcours pour devenir vidéaste, tu t’es rendu compte que je ne suis pas tombé dedans petit. La vidéo s’est imposée à moi, naturellement, au fil des années. Et c’est en apprenant sur le terrain que je me suis perfectionné. Loin de te vanter le mérite de grandes écoles privées ou de te raconter l’histoire d’un coup de foudre storytellé à souhait, j’aimerais simplement te confier quelques « trucs et astuces » qui m’ont permis réussir dans ce métier.
Alors si toi aussi tu veux devenir vidéaste, envisager une reconversion ou monter ta propre boîte de production vidéo mais que tu ne sais pas par où commencer, découvre sans plus attendre mes 5 conseils pour te lancer.
Table des matières
Définir son objectif et s’y tenir
Mon premier conseil peut paraître évident mais il est pourtant essentiel. Comme dans tout projet, se lancer dans cette profession demande une certaine forme de rigueur. Savoir où l’on va, pourquoi et définir son objectif sont des points clefs pour réussir en tant que vidéaste. Avant de te lancer, commence donc par te poser les bonnes questions : pourquoi fais-je cela ? Qu’ai-je envie de montrer ? Quel moyen de diffusion vais-je utiliser, pour quel public ?
Il est primordial de te positionner. Tout dépendra de ce que tu souhaites réaliser. Le cheminement ne sera pas le même selon le type de vidéo ou de photo souhaité. En outre, il te sera plus facile de t’y retrouver une fois ton projet mûrement étudié. Enfin, garde à l’esprit que ton « why » de départ doit avant tout répondre à tes envies et donner sens à ta passion. Il est donc inutile de te mettre trop la pression… 😉
S’équiper et maîtriser son matériel
Maintenant que ton projet commence à se dessiner, il est temps de t’équiper ! Mon second conseil est donc d’investir dans ton propre matériel. Et quand je dis investir, attention : pas besoin de te ruiner en allant acheter la dernière RED Dragon ou la Blackmagic. Non ! Le plus important, c’est d’avoir un bon équipement de départ et de le maîtriser. Avoir ton propre matériel te permettra de ne plus dépendre de la location et surtout de pouvoir t’entraîner avec et de t’en servir à tout moment. Prends le temps de connaître tes outils, de les essayer, d’observer et de comprendre les différents réglages, les différentes fonctionnalités … Une fois ton matériel maîtrisé sur le bout des doigts, là tu pourras te diversifier.
Par exemple, je te conseille d’investir dans plusieurs objectifs. Cette polyvalence te permettra de répondre plus facilement aux divers projets qui te seront proposés et d’adapter ton prix en fonction du matériel demandé. L’idéal est de posséder la “Holy Trinity” afin de couvrir toute les plages focales :
- 12 – 24 mm : Grand angle
- 24 – 70 mm : Le couteaux suisse
- 70 – 200 mm : Le télé zoom
Et si tu as encore du budget, un 50mm ou un 85 mm avec une belle ouverture, pour un effet cinématique.
S’entraîner le plus possible
Une fois à l’aise avec ton équipement, nous allons pouvoir passer à mon troisième conseil : l’entraînement. Eh oui ! On ne devient pas Kubrick en un jour. Le meilleur moyen pour apprendre, c’est de pratiquer. N’aies donc pas peur, dans un premier temps, de multiplier les essais et les petits boulots gratuits pour ton entourage. Pratique le plus possible, partout, dès que tu le peux, et quel que soit le domaine.
Tu apprendras à composer ton cadre, à maîtriser la colorimétrie de l’image, à jouer avec la lumière et à t’adapter aux contraintes de tes différents terrains de jeux. Cela te donnera une expérience solide pour la suite. Essaye de faire un maximum de mariages. Il n’y a rien de plus formateur pour un vidéaste en devenir !
Loin d’être cantonné au rôle du « type qui filme », cela t’apprendra à développer ton sens relationnel, à devenir un véritable chef d’orchestre. Guider les invités, les mettre en confiance pour les faire poser, capturer le bon angle, la bonne lumière… Autant d’atouts qui te seront très utiles pour la suite de ta carrière.
En outre, les mariages te permettront de rencontrer énormément de monde, d’activer le bouche à oreille et ainsi de créer ton propre réseau.
Développer son réseau
Le réseau justement, parlons-en ! S’il y a bien un conseil à ne pas négliger, c’est celui-ci.
Le réseau est essentiel pour te faire connaître (et le rester !). D’où l’importance de développer ton sens relationnel et ton carnet d’adresse. Il faut être omniprésent dans l’esprit de tes potentiels futurs clients, et l’être constamment. Pour cela, n’hésites pas à poster ton travail sur les réseaux sociaux. En plus de te créer un « book », une vitrine, cela montrera que tu es « actif ». Poste régulièrement, montre que tu es présent. Cela donnera l’impression que tu es demandé. De plus, si tu souhaites t’installer dans une zone particulière, pense à créer ton bassin de client (et entretient le !). En ayant une parfaite connaissance du terrain et de ses environs, tu pourras plus facilement démarcher les entreprises et les particuliers autour de toi. En plus d’avoir à disposition une « niche » potentielle, cela te permettra de limiter tes frais de déplacements, un vrai plus pour tes clients !
Ne pas avoir peur de se lancer
Enfin, mon dernier conseil : n’aies pas peur de quelque chose que tu ne sais pas faire. Si on te propose un projet pour lequel il te manque du matériel, loue-le ! Un projet pour lequel il te manque quelques connaissances ? Une technique que tu ne maîtrises pas ? Au lieu de bégayer, dis oui, et tu aviseras 😉
Aujourd’hui, tu peux presque tout trouver sur internet. Regarde des tutos YouTube et apprends sur le tas. Ose sortir de ta zone de confort, pas à pas. C’est en relevant ces petits défis que tu y arriveras ! 💪
Voilà ! Tu as maintenant toutes les clefs pour te lancer en tant que vidéaste. Que tu aies déjà un pied dans le milieu où que tu commences de zéro, garde en tête que la seule limite est celle que tu te fixes. Et que, pour citer un grand nom du cinéma « tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais. » L’assurance et le bagout te viendront avec le temps. N’aies pas peur de faire des erreurs, c’est avec elles que l’on apprend.
Et enfin, garde en tête qu’il faut commencer petit avant de voir grand.